" Pour stopper ce fléau de l’émigration , des départements en langue Arabe doivent être élargis
Le mouvement des arabophones du Sénégal (Mas) a tenu une rencontre à Keur Massar pour interpeller les citoyens sur le nombre d'étudiants qui ont pris les pirogues vers l' Europe. Le bilan s’alourdit sur l’émigration clandestine des étudiants d’après Le président de (Mas) Souleymane Gadiag. "Plus d’une dizaine d’étudiants et de bacheliers en langue Arabe ont péri en mer".
Le professeur en Arabe au niveau de l'uncad, Mouhamadou Mbacké trouve que ces étudiants et bacheliers en langue Arabe qui sont morts dans les naufrages des pirogues tentaient de rejoindre l’Europe " pour échapper à la stigmatisation et la marginalisation, dont les diplômés en langue Arabe sont victimes".
Pis poursuit-il, " au Sénégal on pense que le diplômé en langue Arabe n’est bon que pour enseigner ou diriger les prières à la mosquée. Cette vision est fausse, car ils ont les compétences pour travailler dans toutes les structures au même titre que les diplômes en langue française" mentionne -t-il.
D’après lui le Sénégal enregistre plus de de 3000 nouveaux bacheliers en langue Arabe chaque année. Pour stopper ce fléau de l’émigration clandestine des étudiants et bacheliers arabophones, des départements en langue Arabe doivent être élargis dans tous les établissements publiques du Sénégal par conséquent créer une Université Arabo-islamique propose Mouhamadou Mbacké Diouf.
Farmata Diong