"J’ai rejoint l’IAAF à un moment critique
Un nouveau développement intervient dans l'affaire Papa Massata Diack. Ce mercredi, la Cour de cassation de Paris a partiellement annulé la condamnation de Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack, ancien président sénégalais de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
Ancien conseiller marketing de l'IAAF, Papa Massata Diack avait été condamné dans le cadre du scandale de dopage des athlètes russes en 2011. Il avait écopé de cinq ans de prison et d’une amende de 500 000 euros, ainsi que d’un mandat d’arrêt international pour « corruption passive, complicité de corruption passive, corruption et recel ».
Cependant, Diack n’a jamais purgé cette peine puisqu'il est resté au Sénégal. Son avocat, Me Moussa Sarr, a été son unique représentant auprès des juges français. Me Sarr affirme que les droits de son client ont été bafoués et que la procédure a été marquée par de nombreuses irrégularités.
L’annulation partielle de cette condamnation ouvre une nouvelle perspective pour Diack, qui sera rejugé. La Cour de cassation a jugé que la Cour d’appel n’avait pas suffisamment motivé sa décision concernant la culpabilité de Diack pour « complicité de corruption passive ». En août 2020, lors de l’émission « Jury du dimanche » sur i-radio, il avait déclaré : « J’ai rejoint l’IAAF à un moment critique, où l’on parlait de faillite. L'organisation n’avait alors que des sponsors japonais. J’ai réussi à attirer des sponsors de pays émergents. Et quand je rapportais ces fonds, personne ne s’en plaignait. »