"l'ONADS, en relation avec le CNG de Lutte, décidera des sanctions à prendre
L'Organisation Nationale Antidopage du Sénégal (ONADS) dément les arguments de Max Mbargane manager du lutteur Ousmane Senghor, plus connu sous le nom de SITEU disant que son poulain n'a pas refusé de faire le test d'antidopage après le combat de lutte royal face à Doudou LO alias Modou LO le dimanche 24 novembre 2024.
Selon l'ONADS "lors de l'opération de contrôle, il a été constaté que le lutteur SITEU a manqué à son obligation de se mettre à la disposition de l'équipe de contrôle pour les formalités du contrôle antidopage."
Max Mbargane a déclaré que "Siteu n’a jamais refusé de se soumettre au test antidopage. On nous a interpellés dès notre arrivée à l’Arène nationales que Siteu devrait faire un test antidopage. Je leur ai ensuite dit que ce ne serait pas possible pour le moment, parce qu’il ne peut pas enlever son « Nguimb » et ses talismans, car la lutte a ses réalités. Ils m’ont, par la suite, proposé de le faire à la fin du combat. Mais après le combat, il était impossible de faire le test, car Siteu était suivi par un monde fou. J’ai ensuite demandé à la Commission chargée de faire le test si Siteu peut rentrer chez lui et revenir. Ils m’ont répondu par l’affirmative. Malheureusement, à notre retour à l’Arène nationale, il n’y avait personne".
Dans son communiqué, l'Organisation Nationale Antidopage du Sénégal (ONADS) souligne qu'"avant le combat, l'Agent de contrôle de l'ONADS a convoqué les staffs des deux lutteurs pour leur rappeler qu'à la fin du combat, les deux athlètes seraient contrôlés et qu'ils devraient se mettre à la disposition de l'équipe de contrôle. A la fin du combat, le lutteur Modou Lo s'est présenté à la station de contrôle pour effectuer toutes les formalités de la procédure de contrôle."
Elle poursuit que son "staff a tenté à plusieurs reprises d'entrer en contact avec le lutteur SITEU mais le staff du lutteur leur a empêché d'avoir accès au sportif." L'organisation nationale Antidopage du Sénégal tient à rappeler que le fait de se soustraire à un contrôle antidopage constitue une violation des règles antidopage passible de sanctions.
Pour conclure l'ONADS, en relation avec le CNG de Lutte, décidera des sanctions à prendre