
"Pour la mortalité néonatale, le taux est de 23 décès pour 1 000 naissances vivantes
Le Dr Massamba Thioro Sall a pris la parole lors d'un atelier organisé par l'association des journalistes sur l'usage du numérique pour promouvoir la santé sexuelle et reproductive et la production de contenus en ligne. Il a ainsi révélé que « nous enregistrons 153 décès pour 100 000 naissances vivantes ».
Il a également évoqué les causes de la mortalité maternelle ainsi que les défis liés aux infrastructures numériques pour la gestion des données. Le Dr Sall, qui est le chef de la Cellule promotion et partenariat de la Direction de la santé de la mère et de l'enfant, a souligné que le Sénégal a réalisé des avancées notables en matière de santé néonatale et infanto-juvénile, comme l'a rapporté le journal Libération.
« Concernant la mortalité infanto-juvénile, nous sommes actuellement à 40 décès pour 1 000 naissances vivantes, avec pour objectif de réduire ce chiffre à 29 d'ici 2028. Pour la mortalité néonatale, le taux est de 23 décès pour 1 000 naissances vivantes, avec un objectif de 15 décès d'ici 2028. Quant à la mortalité infantile, elle s'établit à 31 décès pour 1 000 naissances vivantes, et nous visons les 20 décès pour 2028. Enfin, la mortalité maternelle est aujourd'hui à 153 décès pour 100 000 naissances vivantes, avec une projection de réduction à 94 d'ici 2028 », a précisé le Dr Sall dans Libération.
Ces résultats sont le fruit des nombreuses interventions menées ces dernières années, qui ont permis de valider un plan stratégique pour la santé de la mère et de l'enfant à l'horizon 2028.