
"Elle annonce une nouvelle ère pour l’artisanat sénégalais
Sophie Nzinga Sy, Directrice générale de l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat (APDA) a pris fonction lundi 26 août 2024.
Sophie a remercié Son Excellence Bassirou Diomaye FAYE, le Premier ministre Ousmane SONKO, et son ministre de tutelle, M Mountaga DIAO, pour cette confiance placée en elle, Mme Sy a décliné sa feuille de route en cinq piliers et dit "mesurer pleinement la responsabilité" de sa mission.
Lors de son speech, Sophie Zinga Sy a décliné sa feuille de route. « Une nouvelle ère pour l’artisanat sénégalais. Il est essentiel de prendre la pleine mesure des défis et des opportunités qui se présentent à nous. L’artisanat, ce n’est pas seulement un héritage précieux, c’est une force vive de notre économie, un vecteur de création d’emplois et un symbole rayonnant de notre identité culturelle. Avec ses 120 corps de métiers, l’artisanat sénégalais est une mosaïque de savoir-faire uniques, transmis de génération en génération, un creuset d’innovation et de créativité », a déclaré la nouvelle directrice lors de sa prise de parole.
Considérant l’artisanat comme un véritable pilier de l’économie sénégalaise, contribuant à hauteur de 10 à 15% du PIB national, Sophie Zinga se dit consciente des défis : « En dehors de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage et du commerce, la majorité des Sénégalais exercent un métier artisanal. Presque chaque famille a au moins un artisan parmi ses membres qu’il soit maçon, bijoutier, tailleur, menuisier, cordonnier, plombier et j’en passe. Cependant, force est de constater que ce potentiel extraordinaire est encore loin d’être pleinement exploité. »
La directrice de l’Apda, dans son discours rappelle que le secteur artisanal sénégalais souffre d’un manque de structuration et de professionnalisation. « Trop souvent, nos artisans travaillent dans l’ombre, confrontés à des difficultés d’accès aux financements, aux formations et aux marchés. La qualité, l’innovation et le design, éléments clés de la compétitivité sur les marchés modernes, sont encore trop souvent négligés. L’intégration des technologies digitales, qui révolutionnent le commerce et la communication, reste encore timide. Enfin, la collaboration entre les différents acteurs et institutions du secteur, essentielle pour créer une synergie et une dynamique collective, doit être renforcée », a t-elle déclaré, rapporte Senenews.