Le Mali favorable à un nouveau mandat de la Minusma

Junte-Mali Assimi Goita

 

"Le Mali ne quitterait pas la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao)

Pour aider à la stabilisation du Mali et appuyer le processus politique de la transition pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel, Choguel Kokalla Maïga ne voit aucune objection au renouvellement du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) en juin prochain.

Tout en réaffirmant la souveraineté du Mali, il a en outre a assuré que le Mali ne quitterait pas la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ne prévoit pas de créer une monnaie propre. En dehors de la sécurité avec la montée en puissance des forces armées maliennes (Fama), le processus de refondation de l’Etat arrêté est très en retard sur les objectifs du chronogramme électoral de juin 2021 à février 2022 qui ne sont toujours pas atteints.

Après le coup d’Etat du 18 août 2020, une transition politique de 18 mois a été lancée au Mali le 15 septembre 2020, arrivée à échéance le 27 février dernier. Depuis lors, les autorités de transition sous sanctions cumulées de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) depuis le 9 janvier 2022, négocient toujours une prolongation de ce délai avec la Cedeao soutenue par la communauté internationale.

Devant le Conseil national de transition (Cnt), le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a acté ce jeudi un chronogramme de 24 mois pour préparer le pays à l’organisation d’élections libres et transparentes.