" Les principaux médiateurs espèrent obtenir une trêve permettant la libération d'otages détenus à Gaza avant le début du ramadan
Plus de 30.000 personnes ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début du conflit avec Israël déclenché le 7 octobre, selon le ministère de la Santé du Hamas. En effet, au moins 79 nouvelles morts, dans des frappes israéliennes nocturnes, ont été signalés.
Ce bilan est communiqué alors que les principaux médiateurs dans la guerre, les Etats-Unis et le Qatar, disent espérer obtenir une trêve permettant la libération d'otages détenus à Gaza avant le début du ramadan, le mois de jeûne sacré musulman qui commence autour du 11 mars.
Les civils paient le prix le plus lourd des combats et des bombardements qui n'ont épargné aucune zone, ont dévasté des quartiers entiers et forcé 1,7 million de Palestiniens sur les 2,4 millions d'habitants à fuir leurs foyers.
Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine ont mené une attaque sans précédent dans le sud d'Israël, qui a causé la mort d'au moins 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
Durant l'attaque, quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza. Selon Israël, 130 otages y sont encore retenus, dont 31 seraient morts, après la libération de 105 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens lors d'une trêve fin novembre.
Face à cette guerre dévastatrice, le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte tentent d'arracher un accord de trêve portant sur une pause des combats de six semaines, durant laquelle un otage, parmi des femmes, mineurs et personnes âgées malades, serait échangé chaque jour contre dix Palestiniens détenus par Israël, selon une source du Hamas.
Lundi, le président américain Joe Biden a évoqué "un accord des Israéliens selon lequel ils ne s'engageraient pas dans des opérations durant le ramadan" afin de "faire sortir tous les otages". "J'ai espoir que d'ici lundi prochain, nous aurons un cessez-le-feu", a-t-il dit, tout en soulignant que ce n'était "pas encore fait".
Réclamant de leur gouvernement un accord pour libérer les otages, quelque 150 Israéliens ont lancé une marche de quatre jours depuis Reim dans le sud d'Israël jusqu'à Jérusalem.