Au Sénégal, plus de 35.000 élèves n’ont pas d’actes de naissance. C’est la révélation faite par le chargé de programme Amnesty international, Mouhamadou Moustapha Diagne lors d’un séminaire de formations des acteurs qui interviennent en matière d’état civil dans le département de Mbour. Mieux, il poursuit en renseignant que la problématique de l’état civil est pour une effectivité des droits humains à une citoyenneté active et participative. Ainsi, un renforcement de capacité qui a été rehaussé par la présence du président Moustapha Diallo, juge au tribunal de Grande instance de Mbour.
«Nous avons invité le juge du tribunal de Mbour qui va s’entretenir avec eux sur le cadre juridique. Mais aussi leur rappeler les textes qui régissent toutes ces questions liées à l’Etat civil», a révélé Mouhamadou Moustapha Diagne sur les ondes de Zik Fm.
Car selon lui beaucoup de manquements dans le traitement des actes de l’état civil ont été notés. C’est pourquoi, «nous pensons que c’est une belle opportunité que nous offrons à ces acteurs. Parce que l’acte de naissance est très problématique au niveau national. Des enfants qui naissent ne sont pas du tout déclarés ou parfois ils ne le sont pas à temps ».
Djibrirou Mbaye