" Les acteurs de la filière pointent du doigt la mesure d'interdiction d'exportation par voie terrestre
La filière de l'anacarde connait déjà des difficultés à peine la campagne lancée. Selon les informations disponibles, 2000 tonnes de la campagne précédente sont encore en souffrance dans les magasins de stockage. Cette situation préoccupante met en évidence les défis rencontrés par les acteurs de la filière, qui se battent pour sauver leur saison.
La situation est d'autant plus alarmante que la campagne de cette année est loin d'être prometteuse, avec des rendements qui s'annoncent en baisse par rapport à l'année dernière. Les acteurs de la filière pointent du doigt la mesure d'interdiction d'exportation par voie terrestre, qui pèse sur leurs activités et aggrave la situation. Face à cette situation, les acteurs de la filière de l'anacarde appellent les autorités à lever l'interdiction d'exportation par voie terrestre, qui pénalise fortement les producteurs et les transformateurs. Ils estiment que cette mesure est injustifiée, d'autant plus que l'exportation par voie maritime est autorisée, ce qui ne permet pas aux acteurs de profiter pleinement de l'ouverture du marché international.
Les conséquences de cette situation sont multiples, avec des conséquences économiques et sociales importantes. Les producteurs, qui ont investi dans la production de l'anacarde, se retrouvent aujourd'hui dans une situation précaire, avec des stocks qui ne trouvent pas preneur sur le marché. Les transformateurs, qui ont également investi dans des équipements modernes pour valoriser les noix d'anacarde, ne peuvent pas rentabiliser leur activité dans un contexte de surproduction. Dans ce contexte difficile, les acteurs de la filière de l'anacarde demandent aux autorités de prendre en compte leur situation et de leur permettre de sortir de cette crise. Ils espèrent que des solutions rapides seront mises en place pour leur permettre de sauver leur saison et de garantir la pérennité de leurs activités.
Abdoulaye NIANG
