Les familles de "TANK" constituer en "collectifs" ont requis de MMG JAMRA de les accompagner dans leur légitime revendication et leurs démarches pacifiques et citoyennes, pour la reconquête de leurs patrimoines fonciers
Les litiges fonciers semblent poursuivre notre pays comme une malédiction, depuis les indépendances. Le cas du titre foncier Dg 4407 de l'ex-Aéroport de Yoff, qui avait fait l'objet, la veille de la seconde guerre mondiale, d'une « réquisition d'État pour cause d'utilité publique est typique d'une grande injustice foncière qui aurait pourtant pu trouver un dénouement heureux et équitable à l'occasion du déménagement de l'Aéroport international de Yoff vers Diass » dénonce l’ONG Jamra dans un communiqué.
Selon Mame Matar Gueye et Cie « Des familles entières de "Tank" (les villages traditionnels d’Ouakam, Ngor et Yoff) sont toujours injustement privées, pendant des décennies, de leurs propriétés foncières coutumières, héritées de leurs ancêtres ».
Ils poursuivent qu’en dépit du nouvel espoir suscité par le transfert des infrastructures aéroportuaires vers le nouvel aéroport de Diass, le "tong-tong" des 864 hectares de l'ex-aéroport se poursuit, par-dessus la tête de leurs propriétaires traditionnels légitimes. Ces familles de "TANK" ont fini par se constituer en "collectifs" et ont requis de MMG JAMRA de les accompagner dans leur légitime revendication et leurs démarches pacifiques et citoyennes, pour la reconquête de leurs patrimoines fonciers, qui continuent de susciter les convoitises de spéculateurs, politiciens et hommes d'affaires de tous bords.
« Les réquisitions coloniales co-signées avec les propriétaires traditionnels sont toujours là. En de bonnes mains. Les ayants-droits sollicitent l'arbitrage du chef de l'État » a fait avoir, l’ONG Jamra.
